16 mars 2014

Aujourd'hui!!!!!!!!!!! Le Gala de l'Académie de la vie littéraire!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


                                        hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii! C'est aujourd'huiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!
Venez voir et célébrer nos treize lauréats et danser sur la musique de Propofol et les beats d'Annie Q!!
Ça va être beau, beau, beau!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Le sommeil (et la poésie) prennent Art souterrain!





Nous sommes allés dormir, chuchotter des poèmes et en taper sur le parcours d'Art souterrain.Voici nos petites cartes postales souvenir!!

a) TIMEANDDESIRE
b)Ruthi Helbitz Cohen
c) 2FIK
d)Anca Matyiku & Chad Connery

15 mars 2014

Quatrième (et dernière) micro-revue sous la direction de Claude Bouchard !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!



La quatrième et dernière micro-revue nous arrive en direct du Saguenay!!! Sous la direction de la merveilleuse Claude Bouchard, avec pleins de textes inédits et d'illustrations inspirantes qui nous amènent sul bord du bois. Viens donc te (ré)chauffer ici avec "Boisures"!

Pis si t'as trop hâte de les tenir dans tes mains, physiquement, bin patiente, parce qu'a vont être trooooooooooop belles à Expozine en novembre prochain!! xx

14 mars 2014

Chrix Morix, Musicians Say the Strangest Things


Le fanzine Musicians Say the Strangest Things est une perle qui ne pourrait exister ailleurs que dans l’univers éclaté du Do It Yourself. Chrix Morix nous amène en promenade à l’intérieur même de la tête de nos musiciens favoris (Vic Chesnutt, SNFU, Fucked Up, Nashville Pussy) en nous présentant des extraits d’entrevues criants de réalisme qui n’auraient pu trouver leur place dans un magazine et qui, regroupés ici, accompagnés de dessins des musiciens de la main même de Morix, nous transforment, nous lecteurs, en visiteurs VIP dans le backstage de leurs bavardages habituels.

Chrix Morix, Musicians Say the Strangest Things, fanzine, 2013


(Texte: Catherine Cormier-Larose)

13 mars 2014

Troisième micro-revue sous la direction d'Anthony Lacroix!!!!!!!!!!!


La troisième micro-revue est ici en ligne!!! Elle est sous la direction d'Anthony Lacroix avec des textes incroyables (d'auteurs qu'on a pas assez souvent l'occasion de lire, d'ailleurs!!) et un visuel à couper le souffle.

Je t'offre le bout du monde, mon ange, laisse-toi toucher... xx





Mivil Deschênes et Jean-Sébastien Larouche, Aiming for the gut



Dans cette époque où tout est rapide et éphémère, où il y a un nombre maximum de caractères pour dire quelque chose et où les images sont prédominantes, Aiming For the gut, le projet dessin cracker jack et poésie tranchante de Mivil Deschênes et Jean-Sébastien Larouche, arrache comme une bombe. C’est franc. C’est dur. Ça fait mal de vérité. Comme les gens qui se sont mis à chercher les marques de Banksy dans leur ville, Aiming For the gut est partout, il pèse et tache et s’ancre et s’impose parce qu’il parle la langue de son époque dans le but avoué de la malmener, lui tenir tête, la contester.

Mivil Deschênes et Jean-Sébastien Larouche, Aiming for the gut, L'oie de Cravan, 2013


(Texte: Catherine Cormier-Larose)

12 mars 2014

Daniel Leblanc-Poirier, Le naufrage des colibris






Il y a une fille au centre du Naufrage des colibris, une fille distante, inaccessible, perdue. Au lieu de s'en plaindre, Daniel Leblanc-Poirier comble le vide en mettant des images, toutes sortes d'images qu'il ramasse du quotidien roffe qui constitue son univers. Il les trouve chaque fois merveilleusement justes. Une bicyclette volée à la place d'un sentiment, l'alarme de feu dans les larmes, se faire habiller comme un hot-chicken. Elles s'installent au point de rupture de ces textes qui n'arrivent pas à dire. Parce qu'il n'y a rien à dire tant il y a à ressentir. Et c'est ce que ses images font quand elles comblent le vide : elle rendent la communication caduque. Qu'un livre puisse être aussi triste que vivant, c'est possible. Car le visible fracassé en miettes est plus riche que la réalité.



Daniel Leblanc-Poirier, Le naufrage des colibris, L'écrou, 2013





Ce soir au Café Chaos!!!!!!!!!!!!
Volet « formes longues » du festival Dans ta tête
Veillée de lectures sous la direction de Stéphane Larue


Avec :

Erika Soucy
François Rioux
Benoit Mendreshora
Linakim Champagne
Hugo D. Sémillant

Raymond Bock
Edouard Bond
Catherine Cormier-Larose
Sébastien Chabot
Stéphane Larue

11 mars 2014

Deuxième micro-revue sous la direction de Mathieu Poirier!!!!!!


Voici la deuxième micro-revue du festival Dans ta tête 2014 sous la direction de l'objectif et de la plume de Mathieu Poirier. Une magnifique oeuvre texte-image qui s'ancre en nous et nous rentre dedans... 

Découvrez-la ici sur la centrale des micro-revues!

Tu vas aimer ça, mon coeur, j'te l'dis, vas voir!! xx

Sophie Yanow, La guerre des rues et des maisons




Parce qu'on l'habite, on oublie trop souvent que la ville n'a rien de naturel. C'est un espace de disciplinaire. C'est ce que la grève de 2012 a fait apparaître. Mais les rues peuvent aussi se transformer en espaces tactiques lorsque les manifestants en reprennent possession. La guerre des rues et des maisons propose à cet effet une méditation très juste sur les effets qu'a le pouvoir sur l'intimité, la peur de manifester, cette sourde culpabilité qui nous rappelle aux illégalités qui nous constituent. Le trait d’esquisse de Sophie Yanow, sa manière de cadrer, sa manière d'intégrer dans le dessin le flot de sa pensée, tout ça réussit à poser si bien la question de la ville et du pouvoir qu'on s'étonne qu'il n'y ait pas plus de collaborations entre urbanistes et bédéistes.

Sophie Yanow, La guerre des rues et des maisons, La mauvaise tête, 2013

10 mars 2014

ce soir au Café Chaos!!!! On crève pas en hiver!!!!!


Show de poésie
dans le cadre du festival Dans ta tête
"On crève pas en hiver"

On se voit ce soir au Café Chaos, j'espère? 
Tu peux pas manquer ça, regarde la belle shitload de poètes qu'on attend :

Virginie Beauregard D.
Carl Bessette
Jean-Sébastien Bérubé
Mykalle Bielinski
Laurie Bush
Virginie d'Amours-Licatèse
Alexandre Dostie
Rose Eliceiry
Marie-Paule Grimaldi
Jonathan Lafleur
Olyvier Leroux-Picard
Éliz Robert
Elkahna Talbi
Aimée Verret

Pis on finit la soirée avec Crémant Impérial!


Hâte de te voir mon coeur! xx 

Event facebook: https://www.facebook.com/events/587244141366345/?ref=5

Le Collectif de Débrayage, On s'en câlisse





La grève étudiante de 2012 a suscité tant d'espoirs chez les intellectuels et les artistes qu'on peut se demander si à la fin ils ne l'ont pas étouffée, s'ils n'ont pas oublié qu'il s'agissait avant tout d'une grève destinée à créer un rapport de force avec le Gouvernement. On s'en câlisse existe pour cette raison, racontant dans un essai merveilleusement bien écrit ce qui fut perdu, le maintien du gel des frais de scolarité, comme ce qui fut gagné : faire éclater en plein jour aux yeux du grand public la brutalité du gouvernement libéral. Mais Le Collectif de Débrayage fait aussi beaucoup plus, partant de la grève pour jeter les bases d'une contre-histoire politique du Québec qui ne passerait plus obligatoirement par la Grande Noirceur et la Révolution tranquille.


Le Collectif de Débrayage, On s'en câlisse, Entremonde/Sabotart, 2013

9 mars 2014

Pierre Antoine Lafon Simard & Marjolaine Beauchamp, Taram


Taram c’est le bruit du monde brisé. Le bar pogné entre les grands sapins et le chainsmokage comme activité principale. Du théâtre dur, vrai, bouleversant, qui nous présente l’envers des régions, et ces êtres résignés plus grands que nature qui y vivent. Comme l’écrit Marjolaine Beauchamp : « C’est juste ça ? C’est tout ce qui m’attend. Quand la lumière touchait le boutte de ma tête. Pas plus, pas moins. Juste ça. ». Taram comme la musique omniprésente, celle à laquelle on se confie parfois, ou qui nous tourne dans la tête. La vie, cette toune, contre laquelle nous ne gagnerons pas.

Pierre Antoine Lafon Simard & Marjolaine Beauchamp, Taram, Théâtre du Trillium, 2013

(Texte: Catherine Cormier-Larose)

En fin de semaine nous sommes au Salon du disque et des arts underground de Montréal!!

Venez nous voir toute la fin de semaine! Les Productions Arreuh en compagnie de Doctorak, Rodrigol et Les belles gnéseries de Lora Zepam. Que des belles choses!

8 mars 2014

Thierry Dimanche, Théologie hebdo





La mort de Dieu a laissé un vide, voilà qui n'est pas une nouvelle. Alors pourquoi, plus de 150 ans après cette annonce, revenir sur cette question sous la forme on ne peut plus séculière de l'hebdomadaire? Il s'agit pour Thierry Dimanche de prendre la mesure de toute la liberté qui fut gagnée, au plus loin de l'angoisse existentielle qui a dominé le vingtième siècle. Car l'absence de Dieu, c'est aussi le gain d'un espace de jeu qui rend la poésie possible comme langage désaxé de son usage dans tous les domaines imaginables, représentés ici par les cahiers d'un magazine, éditorial, musique, voyages, météo, etc., un magazine absurde par sa densité poétique, aux antipodes du bavardage.



Thierry Dimanche, Théologie hebdo, L'Hexagone, 2013

7 mars 2014

Première micro-revue sous la direction de Lora Zepam!!!!
























 


Voici, voilà la première  micro-revue du festival Dans ta tête 2014, sous la main directrice qui ne flanche jamais (mais flatte parfois) de Lora Zepam, avec des collaborateurs tous plus sautés les uns que les autres et des illustrations de Cédric Plante. 


Pour l'admirer, c'est ici sur la centrale des micro-revues!

Enjoy, my dear, 


ENJOY!! xx


Mykalle Bielinski & Isabelle Montpetit, Crémant Impérial






Si le Québec prenait le temps de lâcher deux minutes cette histoire culturelle figée que les médias de masse ont créée et qui ne va plus nulle part, nous aurions dans les bars de toutes les régions des artistes qui feraient autre chose que chanter Paul Piché, Claude Dubois ou La Chicane. Nous pourrions entendre dans toutes les régions des poèmes de Patrice Desbiens, Marc-Antoine K. Phaneuf, Jean-Sébastien Larouche. Heureusement, grâce à Crémant Impérial, cet improbable Québec existe maintenant, et nous sommes dans la salle à chaque fois que nous le pouvons, criant avec elles les finales les plus punchées des poèmes de Jean-Philippe Tremblay ou de Jean-Paul Daoust.

Mykalle Bielinski & Isabelle Montpetit, Crémant Impérial

6 mars 2014

Jason Camlot, What The World Said




L’œuvre de Jason Camlot se déroule dans un univers particulier, unique, parfois surréaliste, où musique, morts, enfants, étudiants, road trips et synagogues se rencontrent. Après la mort du père, quelle est la posture du deuil? Comment parle-t-on à la mort devenue personnage, quand cessera enfin le bavardage ambiant qui nous assourdit? What the World Said est un croisement. Une fin du monde annoncée et pourtant rattrapée par chaque poème, nous permettant de reprendre notre souffle perdu et de nous tenir debout. Enfin. Peut-être pas très fort, mais vivant.

 Jason Camlot, What the World Said, Mansfield Press, 2013





(Texte: Catherine Cormier-Larose)

5 mars 2014

Camille Cléant, "Cher univers"






Les textes qui composent « Cher Univers » ont d’abord été embossés sur des cartes d'hôpital, une nuit à l'urgence de l’Hôpital Saint-Luc. La facture du fanzine garde la trace de cette entreprise aux allures de guerilla administrative, chaque carte ayant été reproduite et juxtaposée à des dessins. Mais « Cher Univers » dépasse le projet formel. Chaque texte suit une pensée qui flâne, parfois grave, parfois juste niaiseuse. Au final, chaque lettre apparaît comme une marque inquiète mais joyeuse embossant une présence blafarde au milieu du vide silencieux du cosmos qui réapparaît chaque nuit dans le ciel.

Camille Cléant, "Cher univers", Galerie MousePrint, 2013

4 mars 2014

Ralph Elawani, pour la redécouverte d'Emmanuel Cocke




Il y a aujourd'hui tant de fans de Josée Yvon, Denis Vanier, Louis Geoffroy, Patrick Straram, et pourtant aucune réédition de leurs livres, devenus introuvables et hors de prix pour la plupart. C'est en gardant à l'esprit cet état de fait qu'on se rend compte à quel point Ralph Elawani, en collaboration avec la famille d’Emmanuel Cocke, ont réussi une chose impossible : convaincre trois éditeurs de faire paraître ou reparaître simultanément cinq livres et une biographie. L'écriture de Cocke, fougueuse et joyeuse, apparaît comme ce coin à peine soulevé de la contre-culture québécoise des années 70, et nous fait nous rendre compte à quel point nous avons besoin aujourd'hui d'en retrouver la mémoire.

Ralph Elawani pour la redécouverte d'Emmanuel Cocke, publication conjointe chez Coup de tête/Tête première/Poètes de brousse.

3 mars 2014

Laurence Gough, « Sac-Ado »






« Sac-Ado » est courte mais la nouvelle parvient rapidement à son objectif : installer le lecteur dans ce non-lieu coupable des adultes qui se savent dans la trahison de l'intensité adolescente. Bibifuck, la narratrice, s'écrit à elle-même et à sa meilleure amie dans ce lointain avenir  où elles seront devenues « grand-mères », supposant qu'absolument rien n'aura changé, que l'intensité de l'amitié et du rapport au monde aura été conservée. Le texte ne dit rien de l'inévitable perte, mais il nous laisse à l'extérieur de cette vitalité qui ne nous apparaît qu'en fragments bourrés de cet humour adolescent navrants et de références culturelles d'un 1998 de banlieue banale destinées à un désaveu futur.



Laurence Gough, « Sac-Ado », Maison des jeunes, Ta mère, 2013.

2 mars 2014

Sébastien Dulude, « Léviathan »



Il entre en scène avec une glacière. En sort un gilet de laine congelé qu'il entreprendra ensuite de déplier malgré la fibre glacée pour lui redonner sa forme. S'acharnant sur lui comme il a tenté sans succès de réanimer son père des années auparavant. Puis ses mains rouges et meurtries tenteront de se frayer un chemin dans les manches jusqu'à ce qu'il réussisse à enfiler le gilet. Le poème qu'il lira ensuite parle de la glace qui conserve les souvenirs comme elle conserve la viande, du poids des morts qu'on porte avec nous tous les jours et de toutes ces vies inachevées, ces relations inaccomplies. Avec cette performance, Sébastien Dulude a passé un cap en poésie de performance. Il est a des kilomètres de tous les autres en matière de lecture publique.

1 mars 2014

Le Gala de l'Académie de la vie littéraire 2014 !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!





Nous nous appelions l'Académie de la vie littéraire au tournant du vingt-et-unième siècle. Mais comme ça fait bizarre de se souhaiter bonne année rendu à la mi-février, nous avons décidé de tourner la page et de nous appeler dorénavant l'Académie de la vie littéraire.

Car de la vie littéraire, il y en a encore. En performance, en poésie, en bédé, en récit, en arts graphiques. Nous avons encore cherché toute l'année ces choses merveilleuses qui ne ressemblent à rien de conventionnel et nous en avons encore trouvé. Et alors que des prix institutionnels comme le Grand Prix Québecor du Festival International de la Poésie avouent leur propre essoufflement et changent leurs règles parce qu'il y a selon leurs organisateurs trop de livres à lire , nous, nous hypothéquons nos temps libres pour essayer de faire le tour de tout ce qui existe sans nous restreindre et on fait encore notre gros possible pour damer le pion aux autres prix et récompenser des artistes dont ils n'ont parfois même jamais entendus parler. C'est ça la game, c'est ça notre thrill. Nous ne trouvons pas les meilleures oeuvres, il n'y a pas de "meilleure" oeuvre. On pourrait même voir dans chaque "meilleur" une insulte à toutes les autres. Nous cherchons plutôt ce qu'une oeuvre peut dire des potentialités esthétiques de notre époque. Notre époque est capable de grandes choses, mais on ne trouve ces choses que dans les petits détails. Cette année, nous avons encore une fois trouvé 13 projets artistiques qui déplient chacune à leur manière un de ces petits détails. Les voici:

Mykalle Bielinski & Isabelle Montpetit, Crémant Impérial


Jason Camlot, What the World Said, Mansfield Press, 2013


Camille Cléant, "Cher univers", Galerie MousePrint, 2013

Le Collectif de Débrayage, On s'en câlisse, Entremonde/Sabotart, 2013

Miville Deschênes et Jean-Sébastien Larouche, Aiming for the guts, L'oie de Cravan, 2013

Thierry Dimanche, Théologie hebdo, L'Hexagone, 2013

Sébastien Dulude, "Léviathan", performance, divers événements

Ralph Elawani pour la redécouverte d'Emmanuel Cocke, publication conjointe chez Coup de tête/Tête première/Poètes de brousse

Laurence Gough, "Sac-Ado" dans Maison des jeunes, Ta mère, 2013

Pierre Antoine Lafon Simard & Marjolaine Beauchamp, Taram, Théâtre du Trillium, 2013

Daniel Leblanc-Poirier, Le naufrage des colibris, L'écrou, 2013

Chrix Morix, Musicians Say the Strangest Things, fanzine, 2013

Sophie Yanow, La guerre des rues et des maisons, La mauvaise tête, 2013



Mais vous allez dire : et Mathieu Arsenault? A-t-il bien, oui ou non, créé cette Académie de la vie littéraire pour en faire partie, de son époque, et enfin gagner le prix qu'il mérite? Nous avons scotché l'enregistreur mp3 de Radio Spirale sous la table du Cheval blanc où se déroulait la rencontre qui déterminerait des prix de cette année. Voici un restranscription de la conversation :



- Et Arsenault? On fait quoi avec Arsenault?
- Hostie, ça fait six ans qu'il a pas publié de livre! Il fait-tu exprès?
- Il a eu des bons articles dans Liberté?
- Ouin, monsieur J'ai-connu-Vickie-Gendreau! C'est pas en se montrant avec un ancien membre du comité de l'Académie qu'il va marquer des points.
- Fuck ouais. Pis en plus de ça, ça aurait l'air que son nouveau livre, bin ça s'appelle La vie littéraire! Il le veut-tu son prix ou bien s'il le veut pas!
- ZÉ-RO SUB-TIL. Y a du monde qui ont juste pas de classe. C'en est gênant.


On félicite sincèrement tous les gagnants de cette année. Il y en aura un par jour jusqu'au jour du gala, et nous annoncerons aussi juste avant les noms farfelus de prix que chacun recevra.

Allez voir notre vitrine au Port de tête!


Gala de l'Académie de la vie littéraire
Le dimanche, 16 mars 2014, 20h
Au Club Lambi, 4465 Boulevard Saint-Laurent, métro Mont-Royal
Prix d'entrée 5$
direction musicale: Propofol
DJ: Annie Q