"Malgré ce qu'on pourrait croire, la liberté d'expression n’est jamais assurée.
Bien sûr, nous avons aboli la censure bourgeoise effrayée par le sexe, la
profanation des tabous et la dépravation, mais vaincre l’autocensure et nommer
les gens réels dans un milieu aussi restreint que celui du monde littéraire
québécois, les mettre en scène, les parodier, demande un certain courage, une
certaine insouciance que peu d'écrivains ont eu jusqu'à maintenant.
Jean-Philippe Martel ne rate pas les vedettes littéraires des grands comme des
petits médias, et les jours où les textes paraissent en ligne, on croit même
parfois entendre en temps réel les grincements de dents de tant d'auteurs
susceptibles. Un réel plaisir qui démontre hors de tout doute qu'il y a bel et
bien aujourd'hui une vie littéraire et qu'elle est assez solide pour savoir
donner assez de liberté à ceux qui lui permettent de rire
d'elle-même."
(texte: Mathieu Arsenault)
Jean-Philippe Martel, Contributions à Littéraires après tout.