"Un fanzine de poésie a besoin de peu de choses pour être réussi. Il n'est pas
obligé d'être long, pas obligé d'avoir une mise en page impeccable ou d'être un
chef-d'oeuvre d'impression. Mais il doit être cohérent, faire émerger un rapport
au monde. Comme une sorte de bravade lancée à la face de toutes les publications
soignées, à tous ces poètes à l'écriture inutilement ornée ou à l'imaginaire
désincarné, Automne ton cul plonge à l'essentiel en décontextualisant des
extraits de journal intime d'une adolescente et accède sans difficulté à une
sorte de fantaisie crue et légère. Comme flotter à quelques centimètres à peine
au-dessus d'un monde sec et violent."
Maude Veilleux et Guillaume
Adjutor Provost, Automne
ton cul, C'est beau escabeau, 2012.